Lors de la table ronde, le choix a été fait d’aborder la question du Prendre soin des jeunes et des adolescents selon 3 angles principaux qui ne sont pas pour autant indépendants les uns des autres : la vie affective et sexuelle, les addictions, le mal-être et le suicide des jeunes.

Les problématiques associées à la vie affective et sexuelle portent sur l’amour, l’affection, mais aussi sur la contraception, la grossesse, l’avortement, les maladies sexuellement transmissibles, et bien évidemment sur le SIDA. A ces problématiques sont venues tout récemment s’ajouter les rumeurs dans le milieu scolaire autour de la théorie du genre.

Les addictions renvoient quant à elles à la consommation de produits. En ce sens, tabac, cannabis et alcool demeurent les substances les plus expérimentées. Mais, pour ce qui est de l’alcool, on connaissait le binge drinking (beuverie effrénée) et voilà déjà qu’un nouveau jeu est en vogue sur les réseaux sociaux : le neknomination (« nek » pour « neck it » (cul-sec en argot anglais) et « nommer » un ami à son tour). Le principe est simple : se filmer en buvant la plus grande quantité d’alcool possible en un laps de temps réduit pour ensuite défier ses amis via Facebook ou Twitter  afin qu’ils en fassent de même, si ce n’est davantage.

Le mal-être, enfin, est souvent associé aux antécédents traumatisants de l’enfance (violence physique, psychologique, viol, séparation des parents, décès d’un parent ou d’un proche…). Il peut lentement évoluer jusqu’à prendre la forme d’une véritable dépression qui se manifeste alors chez les jeunes par des problèmes comportementaux : repli sur soi, sentiment d’inutilité, difficultés de concentration, agressivité, manque de motivation, perte ou gain de poids, décrochage scolaire, perturbation du sommeil, idées suicidaires et, malheureusement parfois, passage à l’acte…